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Conserver sa protection sociale en expatriation

Vous partez vous installer à l’étranger ? Si l’expatriation est une étape de vie excitante, elle impacte tout de même grandement la protection sociale. Qu’il s’agisse des consultations chez le médecin, d’analyses médicales, des frais d’hospitalisation, de soins dentaires… les montants grimpent vite lorsque l’on est à l’étranger. Alors, perd-on ses droits à la sécurité sociale quand on s’expatrie à l’étranger ? En cas de souci, comment, et par qui passer pour se faire rembourser de ses frais médicaux ou cotiser à sa retraite ? Explications.

Comment fonctionne la sécurité sociale pour les expatriés ?

Lorsque vous vous expatriez à l’étranger, vous cessez de dépendre de la sécurité sociale en France et relevez du régime de protection sociale du pays dans lequel vous venez travailler.
En tant qu’expatrié, vous pouvez décider de votre système de protection sociale.
Si celui apporté par le pays dans lequel vous travaillez, vous semble suffisant, vous n’avez rien à faire. Si toutefois vous estimez avoir besoin de davantage de protection, vous avez la possibilité de souscrire à une assurance privée.
Également, il est possible de souscrire a la CFE (Caisse des Français à l’Étranger) indépendamment du système de protection locale du pays dans lequel vous résidez pour avoir une protection sociale comparable à celel proposée en France.
Si vous partez vivre à l’étranger à l’occasion d’un détachement, vous restez salarié auprès de votre employeur français et vous conservez votre sécurité sociale s’il accepte de cotiser au système obligatoire français.

Comment garder sa sécurité sociale quand on vit à l’étranger ?

Pour conserver le lien avec la sécurité sociale française, vous devez soit être en détachement à l’étranger (vous restez sous le système français), soit faire appels aux assurances proposées par la CFE (assurance maladie, risques professionnels liés au travail et maladie professionnelle et assurance retraite). Coordonnées avec les différentes assurances de la sécurité sociale en France, elles vous évitent de perdre vos droits.
Si vous vous installez à l’étranger, mais dans un autre pays européen (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède) vous conservez vos droits à l’assurance maladie.
Enfin, vous pouvez aussi choisir de faire appel aux partenaires de la CFE tels que des sociétés mutualistes, privées, des institutions de prévoyance ou de retraite complémentaire pour vous assurer votre propre protection sociale et obtenir une équivalence par rapport à celle que vous aviez avant votre départ de France.

Quel est l'impact du contrat d'expatriation sur la protection sociale du salarié ?

Lorsqu’un citoyen français quitte son pays pour aller vivre à l’étranger, il quitte le système de sécurité sociale française, mais cesse également de cotiser pour sa retraite.

Les deux possibilités qui s’offrent à vous pour retrouver votre couverture sociale sont donc :
– Être salarié d’une entreprise française en détachement pour une durée limitée, pour continuer de payer des cotisations en France et conserver ses droits à la Sécurité sociale et à la retraite française ;
– Passer par la CFE pour vous assurer en tant que français expatrié.

Bon à savoir : Que vous choisissiez de cotiser (ou pas) auprès de la CFE, vous êtes tenu d’informer votre Caisse primaire d’Assurance Maladie dans les 30 jours suivant votre déménagement à l’étranger. Pour ce faire, remplissez une déclaration de transfert de résidence hors de France que vous adresser à la CPAM, accompagnée de l’ensemble des cartes vitales de votre famille.

Passer par la Caisse des Français à l’Étranger

La CFE est un organisme de sécurité sociale privé qui permet de fournir une couverture santé aux expatriés français en remboursant l’ensemble des soins et frais de santé au même titre que l’Assurance Maladie en France. Elle permet aussi de continuer à cotiser pour sa retraite lors de son expatriation et de retrouver ses droits à la fin de son expatriation.
À la différence des sociétés privées, la Caisse des Français de l’Étranger accepte toutes les demandes d’adhésion, sans aucun questionnaire de santé. Toutefois, si elle présente de nombreux avantages comme le fait de cotiser à sa retraite pendant sone expatriation et de vous assurer à l’étranger, ses plafonds de remboursement restent ceux de la sécurité sociale française et s’avèrent bien souvent trop faibles. En effet, dans certains (et de nombreux) pays comme les États-Unis, les coûts s’envolent rapidement. C’est pourquoi, il peut être intéressant de souscrire à une assurance privée en plus afin d’être remboursé des éventuels restes à charge.

Bon à savoir :La CFE ne prend pas en charge l’assurance rapatriement. Il s’agit d’une option payante valable uniquement pour les adhérents “Jeun’Expat santé” !

Passer par des assurances privées au 1er euro pour sa protection sociale à l’étranger

Certaines assurances prennent en charge vos frais médicaux dès le 1er euro dépensé, sans avoir à faire intervenir un autre organisme. En tant qu’expatrié, vous pouvez choisir de passer par une compagnie d’assurance privée pour vous assurer une couverture complète et personnalisée.
Les contrats proposés sont en effet, adaptés à l’expatriation et tiennent compte de problématiques comme la maladie, l’hospitalisation à l’étranger à 100 % des frais réels, le rapatriement en cas d’accident, la perte ou le vol de ses papiers d’identité, l’assistance juridique en cas de soucis à l’étranger… Certains contrats comprennent aussi les médecines alternatives (homéopathie, acupuncture, naturopathie, chiropractie,…). Les frais dentaires, implants, prothèses, et orthodontie peuvent eux aussi être remboursés. Enfin, ces assurances incluent également les frais liés à la maternité (visites chez le gynécologue, échographies, accouchcment…) allant jusqu’à 100 % de prise en charge.

Bon à savoir : Un questionnaire médical est obligatoire pour la souscription d’un contrat d’assurance santé privé, entraînant des surprimes et/ou des exclusions de garantie.

Comment réouvrir ses droits en France au retour d’une expatriation ?

Bonne nouvelle ! À votre retour en France, vous devrez simplement remplir la demande d’ouverture des droits à l’Assurance Maladie, pour récupérer une nouvelle carte vitale. Si vous souscris auprès de la CFE, cette démarche sera effectuée directement par la caisse.

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